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M. Arakhian (french)

Autor:   •  November 27, 2017  •  1,640 Words (7 Pages)  •  530 Views

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Cela n’empêche pas pour autant que l’un de ses meilleurs amis, qui l’a d’ailleurs sollicité en 2001 pour participer au conseil municipal où ils ont été brillamment élus, est le directeur de son agence bancaire.

Grâce à sa réputation grandissante, il a pu continuer à développer l’activité du salon. Certains représentants qui le visitent régulièrement pour lui vendre les produits dont il a besoin, l’incitent d’ailleurs depuis de nombreuses années à voir plus grand, à aller s’installer dans une grande ville comme Lyon ou Marseille, où ils lui assurent le succès. Mais, au-delà des considérations financières, M. Arakhian est attaché à sa ville de Valence, aux personnes de la communauté Arméniennes qu’il côtoie depuis son enfance, à ses salariés qu’il a généralement d’abord eus comme apprentis. Ici, on le connaît, il est reconnu, ce n’est pas par hasard qu’il a été élu au conseil municipal, sa vie a ainsi un sens particulier auquel il est très attaché.

En 1998, alors qu’il avait déjà 3 enfants, que le salon était déjà à son maximum avec 15 personnes, il profita de l’arrêt d’activité de l’un de ses confrères pour racheter son salon. Le montant de la transaction ne fut pas très élevé compte tenu de l’activité déclinante de celui-ci. Mais M. Arakhian avait remarqué la qualité de l’emplacement pour développer un concept qui lui était venu en voyant grandir ses enfants, faire un salon de coiffure uniquement dédié aux enfants et aux adolescents. Il en confia la direction à son épouse. Après avoir, à peu de frais, transformé ce second salon, celui-ci trouva rapidement, comme il l’avait pressenti, sa clientèle. Avec 5 salariés, il a aujourd’hui atteint une taille intéressante. Même, s’il est géré au quotidien par son épouse, il ne peut s’empêcher, le matin ou le soir d’y passer pour, comme il le dit : « sentir comment cela se passe ».

En 2003, il reproduit quasiment la même opération. Il racheta cette fois-ci un salon dans une rue piétonne avec un grand nombre de boutiques de mode visant une clientèle de jeunes femmes de 16 à 25 ans. La encore, l’idée de dédier un salon à cette cible client lui parue complètement opportun et peu exploité. Il décida ainsi, de faire un salon très tendance, dans le style, le décore, l’ambiance, le mouvement, adapté au porte monnaie des 16 à 25 ans. Il s’appuya pour cela sur l’une de ces jeunes employées qui, par sa dynamique, son goût pour la création en coiffure, lui faisait penser à ses débuts. Aujourd’hui, même s’il suit au quotidien l’évolution de ce troisième établissement, c’est elle qui en assure le fonctionnement avec succès, puisque ce n’est pas moins de 7 personnes qui travaillent maintenant dans celui-ci, et que la rentabilité est excellente.

Sa fierté, c’est d’avoir pu faire cela avec un minimum d’endettement. Il est le seul propriétaire de ses trois salons. Son endettement auprès des banques est très faible par rapport à la moyenne de ses confrères, et il sait que si demain il devait racheter un quatrième salon, il trouverait sans problème les financements, sans avoir besoin d’hypothéquer la villa dont il rêvait avec son épouse et qu’ils ont acquis il y maintenant 8 ans.

Son ami banquier lui a d’ailleurs déjà dit à de nombreuses reprises qu’il pouvait lui trouver des partenaires financiers intéressés pour l’aider à grandir plus vite et à constituer une chaîne de salons comme il s’en développe beaucoup aujourd’hui, mais M. Arakhian est très hésitant. Il sait qu’il a une certaine capacité à anticiper l’évolution de son métier, à percevoir des créneaux sous exploités. Il sait également que sa compétence est aujourd’hui unanimement reconnue dans sa profession, un fournisseur vient d’ailleurs de lui proposer de créer une ligne de produit coiffant à son nom. Cependant, cela ne l’empêche pas d’être perplexe face aux choix auxquels il est confronté :

- grandir encore, en gardant sa trajectoire et en rachetant progressivement quelques salons, mais il sait qu’il ne pourra pas se démultiplier, et il voit déjà le temps que peut lui prendre les trois salons actuels ;

- faire le grand saut, et se faire accompagner par des partenaires financiers pour profiter au maximum et le plus rapidement possible de sa notoriété et son talent, mais il sait qu’il lui faudra ouvrir son capital, rendre des comptes et cela ne lui correspond pas vraiment.

Questions :

1/ Quel diagnostic faites vous de la situation de M. Arakhian ?

2/ Comment analysez-vous la relation entre M. Arakhian et son entreprise ?

3/ Quelles propositions seriez-vous amené à faire pur aider concrètement M. Arakhian ?

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