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Study of Public Retirement System in Europe - French

Autor:   •  October 27, 2017  •  3,437 Words (14 Pages)  •  754 Views

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de ce qu’on avait il y a 45 ans. (1970)

Si en 1970, on remarque qu’il y a un socle de jeunes (actifs ou non) très important comparé au nombre de personnes âgées, on observe aussi que en 2005 ce bloc de jeunes actif n’a pas été suivi par un taux de fécondité élevé, et donc que la vague démographique enclenché par le baby-boom n’aura pas autant de cotisants que ce qu’on avait en 1970.

Cette vague démographique provient de plusieurs facteurs en plus du baby-boom d’après-guerre.

L’espérance de vie a augmenté, non seulement à la naissance, mais aussi à des âges plus avancés, grâce aux progrès de la médecine et de l’hygiène. L’évolution de la société dans les années 70 a aussi amené une baisse de la natalité.

Pour ce qui est de la retraite, un autre point important fait surface. Même si l’évolution des mœurs fait que les femmes font désormais partie des cotisants, le taux d’activité des pays européens est plus bas aujourd’hui qu’en 1970.

Ces points communs dans l’histoire démographique de l’Europe a façonné les régimes de retraite, en s’appuyant sur des rapports en actifs et inactifs, qui aujourd’hui sont très différents.

Les projections démographiques sur plus de 30 ans n’ayant que très peu de sens, on ne peut pas prévoir de quel façon ce rapport actif/inactifs évoluera.

Ce risque est spécifique au système de retraite par répartition.

Ce vieillissement de la population généralisé a aussi un impact sur l’économie de la société. Que ce soit sur la productivité, et donc sur le PIB. De plus, par les pensions et les systèmes de santé, le coût des séniors impactera plus fortement les dépenses publiques.

Capitalisation VS Répartition

Il existe deux grands systèmes, faisant face au risque vieillesse de façon différente. La retraite par capitalisation, et la retraite par répartition, mentionné précédemment.

Dans le cas de la retraite par capitalisation, les cotisations sont placées durant la vie active, et au moment du passage à la retraite, le capital épargné est récupéré, avec les intérêts, sous forme de rente ou de capital.

Ce type de retraite fait face au risque que le capital épargné perdre de sa valeur. C’est ce qui est arrivé entre les deux guerres, les cadres retraités se sont retrouvés après la guerre avec leur capital retraite fortement réduit.

Cette réduction, alliée au rapport actif sur inactif de la fin de la seconde guerre mondiale a poussé les pays européens vers des retraites, dites par répartition. Les cotisations des actifs vont directement payer les pensions des retraités. Le risque de ce modèle est alors que si le rapport actifs sur inactifs se réduit, alors l’équilibre sera rompu et les pensions vont réduire, ou les cotisations augmenter.

Entre ces deux systèmes, il n’y en a pas de meilleur. Chacun a ses défauts, comme ses intérêts, et les risques auxquels ils font face sont radicalement différents.

Nous faisons face à un challenge, à savoir que le système de retraite par répartition, majoritairement adopté en Europe, n’a pas suivi assez fortement l’évolution démographique de la société.

Trouver une solution à cette non-évolution va donc requérir l’action à la fois des acteurs privés et publics de la retraite, c’est-à-dire les gouvernements et les assureurs.

Panorama des pays

Il est important de comprendre les marchés sur lesquels Generali est présent en Europe. C’est pour cela que nous allons dresser un panorama des différents pays, de leur système de retraite, et des principales réformes enclenchées.

Allemagne :

La pension vieillesse publique peut être perçue à partir de 65 ans et un mois, en ayant cotisé pendant au moins 5 ans. Depuis 2012, l’âge de la retraite est porté peu à peu à 67 ans. Cela sera effectif à partir de 2032.

Les cotisations donnent des droits à la retraite proportionnellement au salaire moyen du pays. Chaque point accumulé par les cotisations donne droit à une plus ou moins grande retraite. La valeur du point est revalorisée chaque année en fonction des salaires bruts. Des aides supplémentaires peuvent être versées, en fonction des revenus d’activité, s’ils sont jugés insuffisants.

Il existe en outre, des programmes de retraites facultatifs privés, appelés pensions de Riester. Generali en commercialise. Ces pensions bénéficient de déductions fiscales et de subventions publiques.

La plupart des réformes engagées par l’Allemagne visent à limiter l’augmentation du taux de cotisation des actifs, et à favoriser l’épargne et la retraite individuelle privée.

Le taux de conversion net des futurs retraités allemands est bas comparé aux autres pays de l’OCDE.

Les travailleurs allemand gagnant moins de la moitié du salaire moyen après une carrière complète peuvent s’attendre à avoir une des pensions les moins élevées des pays de l’OCDE. Pour le salaire moyen, dans les 10% les plus faibles de l’OCDE.

Le pays fait face à un challenge, la population vieillit rapidement. Ceci va entraîner que le ratio actif sur retraités va passer de 3 de nos jours à 1,5 en 2050.

Dans ces conditions, il est évident que l’augmentation du temps de travail permettra d’augmenter la soutenabilité financière du système allemand et une amélioration du niveau des retraites.

Données Allemagne

Salaire moyen en Euros 44 800 €

PIB 2012 en milliards d’Euros 2 566 €

Nombre d’habitants en millions 81,9

Espérance de vie à 65 ans (OCDE 2012) 19,3

Taux de conversion 57,20%

Population de plus de 65 ans en % de la population d’âge actif 34,80%

Autriche :

Le système de retraite est un régime public à prestations définies. L’âge de la retraite est fixé à 65 ans pour les hommes et à 60 ans pour les femmes. Il sera porté à 65 ans pour les femmes entre 2024 et 2033.

Une aide supplémentaire, soumise à des conditions de ressources, peut être ajoutée au régime usuel.

L’état Autrichien participe

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