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Les Femmes En Algérie

Autor:   •  February 23, 2018  •  1,508 Words (7 Pages)  •  449 Views

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Le féminisme européen n’a pas connu un grand succès chez la société algérienne, car il n’était qu’une autre des techniques sournoises du colon d’assimiler le peuple algérien et il visait l’instrumentalisation de la femme algérienne et non sa libération.

La femme algérienne n’est pas tombé dans le piège, bien au contraire, le voile ne fessait que se resserrer et les pensées révolutionnaires ne fessaient que s’intensifier. À la grande surprise des colonialistes, la femme algérienne deviendra l’un des éléments les plus importants de la révolution, elle sera celle qui maintiendra «l’effervescence de la révolution»(Faucon)[4]. Ce qui fût remarquable avec le rôle de la femme algérienne dans la révolution c’est qu’il était tout sauf attendu. Même dans leurs rêves les plus fous, les français n’imaginaient pas les femmes prendre les armes et combattre aux cotés du FLN. Les femmes ont su faire preuve d’une capacité d’adaptation phénoménale. Les jeunes filles algériennes qui auront sacrifiés leurs vies, ont subit une métamorphose des plus spectaculaires. Souvent issues de milieux bourgeois, elle vivaient dans un monde d’homme d’ou elles étaient complètement mise à part. À l’époque seulement 3% [5]des femmes algériennes travaillaient. La femme algérienne n’avait pas le droit de voter et elle était totalement exclut de la scène politique. Malgré ces antécédents de marginalisait, elles ont su adopter les moeurs et les allures des françaises tout en subtilisant des armes et des substances qui serviront à fabriquer des bombes[6]. Elles ont fait preuve d’un courage incroyable, que beaucoup d’hommes de l’époque ne possédait pas.

Malgré les dangers que risquaient les femmes combattantes (viol), les femmes n’ont guère hésites à rejoindre le Front de Libération Nationale, elles ont milité pour y entrer. Le viol, la torture et la mort ne leur fessaient pas peur. Leurs rôles consistait à transmettre des messages codés entre les militants. Ces messages très complexes étaient souvent appris par coeur pas des femmes illettrés et transmis au destinataire. D’autres seront en charge de faire le gaie devant les lieux de rencontre des membres du FLN. Cette tâche était des plus risqués, car il était facile de se faire repérer. Aussi en tant que femme algérienne musulmane, il leur était inhabituel de flâner de la sorte, elle était comme des femmes qui fessaient le trottoir[7]. Les femmes seront efficaces, car elle vont s’avérer être beaucoup plus puissantes, intelligentes et indépendantes que le colonisateur pensait. Elles seront la variable imprévue qui changera la done.

Parmi ces femmes, une jeune fille en particulier a marqué la mémoire collective. Hassiba Benbouali est devenu l’emblème de l’implication des femmes dans la révolution[8]. Plus jeune, elle était dans les scoutes, et dans le cadre de leurs activités en pleine nature, elle a visité les différents milieux ruraux dans lesquels vivaient les algériens. De ce voyage, elle resort indigné du sort réservé au peuple algérien et de la misère dans laquelle ils vivent. De cette prise de conscience, elle va s’enrôler dès ses 16 ans dans l’Union Générale de Étudiants Musulmans Algériens[9]. C’est au sein de ce groupe que sa nature nationaliste va s’amplifier. Vers les années 1956, elle s’implique avec un groupe de militants qui sera chargés de fabriquer les bombes et de les posé aux endroits ciblés. Avec ses allures d’européenne, elle passait inaperçue et a réalisé à s’infiltrer dans plusieurs institutions, entre autres dans des hôpitaux pour voler du matériel qui lui servira à la fabrication des bombes. Elle meurt à l’âge de 19 ans dans la Casbah. Les parachutistes de l’armée française ayant repérer Hassiba, encerclèrent sa maison. Après qu’elle est refusée de se rendre aux autorités, l’armée française a fait sauter la maison o;u se trouvait les moudjahidines. Dans ces affrontements, Ben bouali a perdu la vie. elle n’avait que 19 ans[10]. Malgré sa mort à un très jeune âge, «Le martyr de Hassiba Ben Bouali devint un motif supplémentaire de la détermination du peuple algérien ainsi qu'une illustration éclatante de la participation de la femme algérienne au combat libérateur.»[11] (http://www.algerie-monde.com/histoire/personnes/hassiba-ben-bouali/)

Éventuellement, grâce à la participation de tout le peuple, l’Algérie a réussi à s’extirper de la poigne française et à gagner son indépendance. Les femmes durant la révolution militaient en tant qu’égal de l’homme et elle espérait, peut-être naïvement, qu’une fois la guerre gagnée elle se verrait attribuée une place égale à celle de l’homme. Cette aspiration innocente à la Olympe de Gouge, ce révèlera trop ambitieuse pour la femme algérienne. Une fois la France renvoyée chez elle, une nouvelle structure s’installe et les femmes ne sont point considérées.

Après le processus de décolonisation, une grande instabilité a mené à un régime très conservateur et stricte. L’homme remodèle les valeurs musulmanes pour servir son intérêt et utilise son nouveau pouvoir pour contrôler les femmes. Celles-ci, immédiatement après la révolution se sont vu repousser

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